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Johann Zarco à eu chaud aux fesses !

Johann Zarco a été victime d’une chute en EL2, qu’il attribue aux mouvements conséquents de sa Desmosedici sur un tracé de Misano très bosselé, ce qui l’empêche pour l’heure d’être régulier.

Johann Zarco a réalisé une première journée solide sur le circuit de Misano, en décrochant la quatrième place finale après une 10e position obtenue le matin en EL1, mais le Français n’est pas pleinement satisfait par sa prestation en piste. En cause : une Desmosedici assez indomptable en raison des nombreuses bosses du tracé selon lui, et qui a fini par le faire chuter en début d’EL2.

« Le comportement de la moto ici à Misano est assez difficile, la moto bouge énormément, sans doute parce que c’est une piste assez bosselée et du coup on ressent encore plus la puissance de la moto et ça crée encore plus de problèmes », a-t-il expliqué, sans cacher son inquiétude pour le moment.

« C’est difficile de stopper la moto et quand on arrive dans le virage, même avec les mouvements, on est proches de perdre l’avant. Quand on se dit qu’on va dépasser ça, on chute donc ce n’est pas juste une peur, c’est un vrai problème. »

Toutefois, le #5 a assuré avoir gardé son calme et modifié certaines choses de son pilotage afin de « compenser » ces mouvements : « Ça a fonctionné et ça m’a permis ensuite de réaliser un bon chrono avec le pneu soft, toujours en cas de mauvaises conditions le lendemain. Ça permet d’assurer une Q2, même aussi en cas de bonnes conditions. Ça permet de savoir qu’il y a un bon potentiel pour aller vite, mais il faut absolument que je sois plus à l’aise parce que la constance n’est pas là pour l’instant« , a-t-il ajouté.

La régularité sera en effet primordiale pour parvenir à se maintenir dans le top 10 provisoire en EL3 demain matin et passer directement en Q2. Pour le moment, le Français estime ne pas réussir à enchaîner des tours au même rythme, « un très gros problème pour la course » à ses yeux, mais il espère parvenir à mieux régler la moto avec son équipe.

Sauvé au classement par un pneu tendre arrière passé en fin de séance, il a néanmoins entrevu une piste de travail pour demain, qu’il espère concluante : « Il y avait une nécessité d’utiliser plus le frein arrière que d’habitude. C’est bien de ne pas trop l’utiliser pour laisser la moto plutôt libre dans ses mouvements mais là il a fallu énormément compenser avec le frein arrière, ce qui n’est pas bon car si le pneu s’use, ça ne fonctionne plus. Là ça fonctionne grâce à un pneu neuf mais du coup ça donne de bonnes indications sur les choses à essayer, peut-être. »

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