Rencontre avec Monsieur Paul Giovachini – conseiller au ministère des Transports

Nous avons rencontré M. Giovachini dans le cadre d’un échange autour du contrôle technique moto et notamment sur les questions liées aux infrastructures routières.
Nos échanges se sont concentrés sur l’application du contrôle technique moto, dont les services du ministère des Transports délèguent auprès des DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) concernant les centres techniques qui gèrent notamment les contrôles motos.
Le ministère prend acte de nos remontées concernant les différents points des contrôles techniques sondés et notamment testés par les adhérents ;
- Le prix,
- L’inexpérience de certains contrôleurs sur les centres techniques agrée,
- Les décharges des centres techniques pour les manipulations des motos dans les zones de contrôles,
- L’absence de permis de conduire des contrôleurs pour la partie (moto),
- Les chutes des deux-roues motorisés par des contrôleurs.
Le ministère des Transports considère que les chiffres et statistiques concernant la mise en place de ce contrôle technique sont plutôt positifs et que les passages sont très fréquents concernant la mise en place de ce contrôle technique. Nous avons souligné que les usagers 2RM souhaitant bénéficier d’un retrait ou d’un assouplissement de la mesure. Par exemple, que ce soit les concessionnaires qui réalise se contrôle étant professionnel de métier et le fessant dans le cadre d’un suivi régulier de la moto.
Le ministère considère que ces contrôles réalisent par les concessionnaires peut-être non contrôlés et qu’il peut être l’objet de mesure de complaisance. Une charte peut être mise en place, tout comme les centres de contrôle techniques qui doivent respecter une ligne de conduite et d’impartialité.
Le ministère considère qu’il n’a pas eu d’autres choix que de se voir instaurer le contrôle technique à cause du recours devant le Conseil d’État. La FMF rappelle également que le Danemark et le Portugal ont retiré le contrôle technique de leurs projets de loi.
Le ministère nous a confirmé qu’il n’était au courant pour l’instant des évolutions des points de contrôle du contrôle technique moto. Nous sommes inquiets sur de possible instauration de nouveaux points de contrôle dans les mois à venir.
Nous avons souligné également que la majeure partie des usagers 2RM ont un avis favorable à leurs contrôles techniques et qu’il y avait très peu de points critiques et que les motos étant entretenu. Le ministère relève 10% des défauts ou des défauts majeurs sur les engins 2RM. Nous sommes persuadées qu’il s’agit d’autre catégorie de véhicule que ceux des usagers 2RM roulant avec un permis de conduire moto (A1, A2 et A).
Enfin nous avons évoqué la partie des infrastructures routières où plusieurs difficultés se posent et notamment la question du budget de l’état qui a été considérablement réduit pour les départements et les communes. Nous avons signalé la dégradation des routes secondaires et communales et également certaines routes nationales avec l’apparition des « nids de poule » tant redoutée par nos adhérents et les usagers 2RM.
La réponse du ministère a été de vouloir faire des efforts, mais que la conjoncture économique et budgétaire empêchant la réalisation des travaux par les DDE (Direction Départementale de l’Équipement). Certains départements vont devoir faire des priorités sur les choix des travaux. Nous avons également proposé que les amendes récoltées dans le cadre des infractions aillent directement dans un budget réserver à la réfection des infrastructures routières.
La moto reste un plaisir, mais nous avons que le moindre pépin notre peau passe en premier. Nous sommes vulnérables et la vie n’as pas de prix… Pourtant, les choix budgétaires ne prennent pas en compte la sécurité routière pour tous sur les routes.
Nous avons également abordé les signalements des infrastructures dangereuses, comme les « ralentisseurs » et « dos d’âne » pas aux normes et autres infrastructures, comme les glissières de sécurité en alu, qui sont très accidentogènes pour les motards.
La mise en place d’une centralisation est souhaitée auprès de notre Fédération afin d’envoyer auprès du ministère des Transports, de l’Intérieur et des préfectures concernés un signalement des adhérents fessant des remontées des problématiques sur les routes départementales ou auprès des communes concernant les routes communales. Le but est ainsi de pouvoir mieux protéger nos adhérents et réaliser un « lanceur d’alertes » concernant les infrastructures dangereuses en France.
Ces échanges ont permis à la FMF d’avoir un point de vue constructif, même si nous avons de nombreux points de divergences concernant les usagers « fâche » sur le contrôle technique des motos et notamment sur les modalités de son évolution.
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